Toute une histoire qu’il est parfois bon de connaître. Non pas que savoir le nom des mains soient un avantage pour décrocher la victoire mais bien parce que pendant un repas de famille, ca peut vous relever l’ambiance et vous faire passer pour un vrai pro du poker.
Ce qui fait la beauté des mains c’est quand elles se construisent autour d’ne référence, d’un événement culturel, sportif, cinématographique, suite à une remarque,…Une main et son nom c’est un bout d’histoire qui se fige.
Voici quelques une des mains les plus célèbres.
En premier, la AA ou la American Airline. Elle se réfère à la plus célèbre compagnie aérienne américaine.
Ensuite vient AK, celle qui me fait le plus rire. La gentiment nommé par nos amis anglo-saxons Anna Kournikova car elle est belle mais qu’elle ne gagne jamais. Ca c’est pour la partie un peu moqueuse. On a aussi comme surnom Walking back to Houston en l’honneur de tous ces joueurs qui s’acharnent à la jouer jusqu’à revenir les poches vide à Houston. Puis il y a le fait de société, Big Slick (grosse nappe de pétrole) qui plus tard deviendra Exxxon Valdez suite à la catastrophe du pétrolier américain échoué en 1989.
Il y la tristement célèbre A8, la main de la mort. Un hommage au joueur James Butler Hickok qui fut assassiné le 2 aout 1976 durant une partie de poker. C’est une histoire à la western. Wild Bill faisait régner l’ordre dans plusieurs villes des Etats-Unis. Un soir, selon la légende il entre dans le saloon qu’il fréquente régulièrement et ne trouve pas sa place habituelle libre. Une place dans un coin de la pièce le protégeant des éventuels ennemis. Il s’installe donc autre part et s’expose ainsi aux regards ennemis. Il ne voit alors pas arriver un dénommé Jack McCall qui se pose derrière lui et lui loge deux balles dans la tête. Ce Jack aurait été plumé comme un poulet par Wild Bill, le laissant sans un sou, même pour un petit déjeuner.
Il y a la KQ qui se prénomme Mariage en cas de victoire et Divorce en cas d’échec. Là QQ dit Siegfried et Roy, Hilton Sister ou encre sœurs jumelles. Dans les mains à courte explication, la Q3 dit Gay Waiter pour l’expression « A queen with a tray » (une reine avec un plateau) pour un serveur aux manières un peu efféminées ou la J5, la Jackson Five surnommé la Motown du nom de leur studio d’enregistrement.
Enfin, on ne peut pas parler des mains célèbres sans parler de la Doyle Brunson Hand. Si on ne devait retenir qu’une main, ce serait celle-ci. C’est celle qui lui a permis de remporter deux fois le titre de Champion du monde en 1976 et 77. Ce n’était pourtant pas chose gagnée mais cette petite main a fait un bon bout de chemin.
Ce n’est qu’un échantillon restreint des nombreuses mains au poker et à tout ceux qui aimeraient se lancer dans les tournois et dans le jeu en pro, toutes les mains n’ont pas encore de petits noms...Alors, allez-y.
